Les prochaines rendez-vous sur le site de Michelet sont :
Mardi 24 février : Dès le matin, mise en place du piquet de grève informatif pour entrer en contact avec les étudiants non mobilisés.
Mercredi 25 février : Journée d'actions "Contre cours" de l'UFR 03
• 10h Film Universités, Le grand soir (2008), en présence du réalisateur Thomas Lacoste, cinéaste, éditeur, directeur et fondateur de la Bande Passante. Avec ses invités : Daniel Bensaïd, Keith Dixon, Elsa Dorlin et Toni Negri • Casse-croûte de grève • 14h Débat « la culture sens dessus dessous – quels moyens, quels possibles et quels lieux pour la création et la réflexion ? » Avec la participation de : - Nicolas Frize, compositeur - Vincent Krier, représentant de l’USPAC-CGT - Sylvie Fanchon, artiste et professeure à l'Ensb-a, Paris - Didier Alaine, bibliothèques - Valérie Renault, archéologie (Inrap) - Mathilde Priolet, Université Paris 8 - Thomas Lacoste, cinéaste • 17h Eric Hazan, écrivain et éditeur (La Fabrique) • 18h30 Film Il s'agit de ne pas se rendre, en présence des réalisateurs Naïma Bouferkas et Nicolas Potin
Jeudi 26 février : Manifesation Nationale.
Mardi 3 mars : 12 h : Assemblé Générale Etudiant-e-s - Enseignant-e-s - BIATOSS de Michelet dans l'Amphi. Le reste de la journée (matin et après-midi), seconde journée d'actions "Contre cours".
Mercredi 4 mars : 17h : Rendez-vous au Louvres, salle de la Joconde, tou-te-s en noir, pour pleurer la mort de l'université.
Suite à l'AG à Michelet ce matin, nous avons décidé d'organiser une réunion du comité de mobilisation mercredi 25 février à 14h30.
Le comité Cinéma, créé à Michelet dans le cadre de cette mobilisation, organise la semaine prochaine sa première projection.
Elle aura lieu mercredi 25 février à 18 heures30 dans le grand amphi de Michelet.
Le film projeté s'intitule Il s'agit de ne pas se rendre, documentaire de
Naïma Bouferkas et Nicolas Potin (61 minutes). Prix INA de la première œuvre et Prix
René Vautier au Festival de l'Acharnière 2008 :
"
Printemps 2006, Toulouse. La rue déborde, le gouvernement entend "ceux
qui manifestent, mais aussi ceux qui ne manifestent pas" Grèves,
cortèges monstres, occupations et blocages. Le décor est planté, c'est
le mouvement C2 anti CPE ».
Deux
mois de routine brisée, c'est peu, mais ça laisse du temps pour
discuter, s'organiser, se confronter. Grévistes, salariés,
syndicalistes, policiers, usagers « pris en otage » : on est aux
premières loges. Savoir terminer une grève ? Ne pas se rendre. "
La projection sera suivi d'une rencontre avec les réalisateurs.
I-Etat de la mobilisation (bilan coord., actions Michelet)
II-Revendications
III-Perspectives
67 personnes/ 74 pers.
Tribune : Quentin, Mathilde et
Benjamin
I-Etat de la mobilisation
Bilan de la coord. Nationale à Rennes II ce WE
60 délégations. Tour des villes et des
revendications.
D’une manière générale la mobilisation a
paru fragile. L’UNEF majo était largement représentée, il faut considérer
qu’ils ont un rôle mobilisateur important.
Les revendications sont présentes au sein
de l’appel.16 revendications ont été votées.
La coord s’est prononcée pour abrogation
LRU, retrait du décret sur le statut des enseignants-chercheurs et de celui sur
le contrat doctoral, recrutement massif, allocation de moyens et statut social
étudiant.
Amplifier le mouvement et rendre la grève
effective.
Prochaine coord. : Angers 28fév.-
1mars
Bilan des actions à Michelet
M. Van Stael, prof Paris IV, grève
reconduite depuis vendredi dernier. Mais tous les profs ne sont pas grévistes,
majorité quand même (40 présents, 2 contre). Tous les enseignants n’étaient pas
présents et donc ils ne peuvent pas se prononcer pour tous le corps. Les
enseignants reçoivent les étudiants à chaque cours pour présenter
bibliographies et expliquer le mouvement à l’exception des moments banalisés
pour les AG ou manifestations.
Etudiante de Paris I regrette que les
informations ne soient pas claires et que certains profs fassent cours,
d’autres des débats. La grève active qui a été reconduite ne semble pas suivie
par les professeurs.
AG des profs à Paris I lundi 16. La grève
illimitée a été reconduite (seule opposition : 5 étudiantes). Principe de
grève active. Reconduite, la semaine prochaine, actions plus ciblées prévues.
Bilan du comité de mob’ sur Tolbiac et la
Sorbonne
Jeudi AG à Tolbiac qui a voté la grève avec
débats et conférences, les étudiants n’ont pas d’actions propres. Manifestation
prévue le 19.
Julien, président AGEPS, remarque une
interrogation de la part des étudiants sur la grève active. Récapitulatif des
différents centres de Paris IV. Les profs sont théoriquement massivement
grévistes. Certains ne font pas cours ou tiennent une permanence, font des
cours exceptionnels. Certains profs se déclarent grévistes mais ne le sont pas.
Certains IATOSS font grève aussi. L’exemple que ça donne c’est un flou
généralisé. Mais il ne faut pas oublier que nous sommes dans une lutte unitaire
avec tous les membres de la communiqué universitaire, enseignants, IATOSS,
étudiants. Il appartient à l’intégralité de la communauté universitaire de remplir
de sens cette grève active : rentrer dans comités de mob, participer aux
manif et actions, soutenir les profs.
Comité de mobilisation : peu d’actions
car peu de personnes.
Hélène, M2 histoire du cinéma. Comité de
mob créé vendredi. Les tracts ont été imprimés et distribués. Une commission
cinéma a été organisée : projection d’un reportage sur le CPE. En Cinéma,
aucun prof ne fait cours. Le pb n’est pas de savoir qui fait cours ou pas mais
il faut passer les messages.
M. Van Stael voudrait poursuivre sur les
propos de Julien. Le gros problème est l’image. Ils se déclarent grévistes et
tiennent des permanence. C’est un choix pour sensibiliser les étudiants en leur
expliquant la réforme (1ere semaine), la 2e semaine, ils parlent des
pb des ces réformes et donnent des indications sur le déroulement de la
suite : biblio distribuée, Moodle, articles à lire, etc. pour ne pas
pénaliser les étudiants et leur permettre de travailler. D’autres formes
d’actions ont été pensées : actions à 15h place du Panthéon le mardi
16 : cours en plein air : être visibles et utiles.
II-Revendications et perspectives
Josselin : 2 points. Enseignants ont
besoin des étudiants pour faire peser la balance. Mais certains font cours. Il
faudrait demander aux professeurs une garantie pour ne pas être pénaliser pour
être en grève. On demande retrait de la LRU mais c’est un mouvement qui a déjà
eu lieu donc pour plus de pragmatisme, il faudrait être plus modeste et retirer
cette revendication.
Victor. Mobilisation a caractère
exceptionnel car elle a commencé par les enseignants. Le mouvement étudiant est
à peine naissance et il n’est pas là uniquement pour soutenir les profs. Pour
lui, c’est prétentieux de parler de mouvement unitaire, pour l’instant, on n’y
est pas encore, pas mêmes revendications. Il faut d’abord commencer la
mobilisation étudiante. Actions prévues en comité de mob’, peuvent être faites
avec les profs aussi (débats sur films, etc.). Certes, il ne faut pas demander
tout et n’importe quoi, revendications ont été limitées à 16 points à la coord.
Ca montre une position général vis-à-vis des réformes gouvernementales :
contre la casse du service public d’éducation, de la maternelle à
l’enseignement sup. Désir d’avoir un comité de mob’ plus puissant à la sortie
de l’AG pour que les étudiants aient un rôle à jouer dans la mob’. Grève active
très étrange car compliqué et peu clair pour les étudiants. Les étudiants
doivent donc se mettre en grève pour convaincre les étudiants de l’importance
du mouvement et de se mettre en grève. On doit pas se battre pour les profs
mais on doit tous se battre ensemble pour défendre l’éducation.
Aurélia. Il faut un mouvement qui nous soit
propre certes mais si on est pas là pour soutenir les profs dans leurs actions
et cours alternatifs, ça n’a pas forcément d’intérêt. Il faut faire remonter
les propositions de cours alternatifs aux professeurs. Il faut plus d’échange
entre les deux. Le panneau d’info dans le hall n’est pas uniquement à
destination des étudiants. Il y a peu d’informations mais beaucoup de questions.
Julien. A ceux qui pensent que nous sommes
en face d’un mouvement ‘malhonnête » de la part des profs. Les profs ne
nous prennent pas en otage, ils n’ont pas besoin de nous particulièrement. Il
faut garder à l’esprit que c’est une attaque globale contre l’université. C’est
tout le monde qui est en danger. Les IATOSS (administratifs) ne sont pas
massivement en grève, même s’ils nous soutiennent, c’est parce que c’est
décompté de leur salaire. Au milieu des revendications de la coord., on s’est
senti obligé de réaffirmé l’essence même de l’école de la république (gratuite,
ouverte à tous, etc.). La casse de l’enseignement, la précarisation du métier
d’enseignant et de l’étudiant est une attaque globale. On a tous un tronc
commun de revendications. Même si on est pas concernés par le CAPES en histoire
de l’art ou si on ne veut pas devenir professeurs, c’est l’école du futur qui
est cassée, celle de nos enfants (45 par classe, etc.). Le mouvement n’est pas
balbutiant, depuis octobre à Paris 4 des motions sont votées en centraux, on
informe les étudiants des réformes, etc.
Adrien. Etonné par le caractère malhonnête
du mouvement enseignant. Il suffit aussi de les contacter pour savoir. Etonné
aussi que l’on dise qu’il n’y a que le statut des enseignants chercheurs et pas
de revendications étudiantes. Il y a le contrat doctorant qui est très
important. Fin des ATER, des post-doct., tous le premiers échelons des
chercheurs sont mis à mal. La réforme des concours frise la malhonnêteté
intellectuelle. Avenir des profs dans les IUFM est plus qu’incertain, flou
artistique. On est toujours dans la logique de la LRU en tronçonnant les
statuts un à un.
Fabien. Regrette qu’il n’y ait aucun
enseignant de Paris I présent. Clivage Paris I-Paris IV très dommageable. Il
faut se mettre rapidement en relation pour faire des intersyndicales entre les
deux facs.Il faut que le comité de mobilisation fasse’ tout pour inciter les
profs à venir en AG et faire des AG communes. Ca n’a aucun sens de se séparer.
On a beau avoir nos revendications, les profs ont en parti les mêmes. On peut
se regrouper pour faire nos activités en commission mais il ne faut pas diviser
nos AG : perte de temps et d’énergie.
Victor. On est tous d’accord. Les réformes
actuelles concernent la question de l’éducation, c’est une question de société.
Il n’y a pas vraiment de débats, on doit tous se battre contre ces réformes. Il
faut qu’il y ait un mouvement unitaire mais on n’en est pas là… A terme oui,
mais pas maitenant. On pourra se permettre cela quand les AG étudiantes seront
plus nombreuses et que le comité de mob’ sera plus puissant.
Propositions : rejoindre le comité de mob’, mise en place comité de grève
et barrage filtrant jusqu’à la prochaine AG. Prochaine AG jeudi Paris I et
Paris IV commune prof, IATOSS et étudiant.
Julien. Il y a les coordinations
nationales. Il faut parler de ces AG, il faut être plus nombreux. RAppelons que
la moitié des universités françaises sont mobilisées, les profs sont en grève,
tous bords confondus. Il ne faut pas se poser la question, c’est un mouvement
historique. Le découragement étudiant c’est la mort du mouvement et c’est
donner au ministère l’opportunité de grappiller des miellettes. Plus on est
nombreux, plus on sait ce qu’il se passe, plus on sait ce qu’il se passe, plus
on est nombreux.
Camille. Comité d’action Paris I. Hier AG
Paris I avec votes d’actions. Se rassembler dans Beaubourg, filmer AG, etc.
Adrien. Il ne faut pas attendre d’être
nombreux pour décider sinon, on peut attendre longtemps. Les enseignants se réunissent
en AG, toutes facs confondues en Sorbonne. Le pb est aussi l’éclatement des
centres à la fois pour Paris I et Paris IV. Soit on fait un mouvement par
centre avec piquets de grève soit on fait de grandes assemblées générales mais
cela a déjà lieu en Sorbonne. Modalités d’action, manif et AG de jeudi, panneau
d’info dans le hall permet la visibilité du mouvement. La question à se poser
est maintenant : que fait-on ? Blocage du centre ? Il faut
trouver des formes nouvelles et pas uniquement la traditionnelle AG avant la
manif.
Vincent. Pb technique :
l’administration de Paris I est en grève à Michelet. On pourrait leur demander
d’envoyer un mail à tous les étudiants pour leur proposer d’envoyer un mail à
tt le monde pour inviter les étudiants aux AG.
Victor. La mobilisation ne se fait pas par
l’envoi de centaines de mail. Le plus important à venir est la journée de
jeudi. Objectif concret : ramener le plus de monde possible : on n’a
plus que 2 jours pour le faire : comité de mob ; tract à differ
demain et convaincre les gens à se mobiliser pour l’AG et la manif de jeudi.
Pdt le CPE, de nombreuses actions ont été proposées mais c’était après 2 mois
de mobilisation.
Fabien. Ag plutôt vendredi ou mardi que
jeudi. On n’aura rien de plus à dire.
Victor. L’AG jeudi permettra d’organiser la
manif, être visible, etc. Repousser l’AG à la semaine prochaine risque de
ralentir le mouvement. Prop. Principe de grève.
Julien. Piquet de grève un jour de manif
perd un peu de sens.
Piquet de grève : tous les jours
jusqu’à la prochaine AG. Table dans le hall, informer les étudiants. Ce n’est
pas le blocage. La question de blocage ne se pose pas, on est que 60 en AG.
Les
étudiants des UFR d’histoire de l’art et d’archéologie de Paris I et Paris IV se sont réunis à l’Institut rue Michelet en
assemblée générale le 13 février 2009. Après une présentation des différents
enjeux, a eu lieu un débat autour des dangers que représentent les réformes du
gouvernement pour l’université (LRU, réforme du statut des enseignants
chercheurs, masterisation des concours de l’enseignement) et plus largement
autour des attaques contre l’Education Nationale et la recherche.
Ont
participé aux discussions les étudiants du site Michelet ainsi que des
étudiants venant d’autres universités et un personnel Biatoss. Les différentes
actions et perspectives ont été évoquées et les points suivant ont été
adoptés :
· Principe de
grève adopté à l’unanimité moins une voix
· Soutient aux
enseignants dans leurs revendications (l’AG s’est prononcée pour le retrait de
la réforme du décret concernant les enseignants chercheurs et pour le retrait
de la réforme des concours)
· Soutien aux
personnels Biatoss (titularisation de tous les personnels et pas de salaires
nets en dessous de 1500 euros)
· Abrogation de la
LRU
· Pour un cadrage
national des diplômes
· Augmentation des bourses à hauteurs des
besoins
L’assemblée générale a
également décidé de mandater deux délégués à la coordination nationale de
Rennes.
La prochaine AG étudiante
de Michelet aura lieu le mardi 17 février à 10h dans le grand amphi. Une autre
AG réunissant les personnels, les enseignants et les étudiants de Paris1 et de
Paris4 est prévue le jeudi 19 février.
163 étudiants étaient
présents, l’AG regrette cependant que les
personnels enseignants n’aient pas été plus nombreux et n’aient pas participé
aux débats, notamment pour exposer les raisons du mouvement de grève.
Liste des actions à venir d'après le portail des étudiants de l'Université Paris Sorbonne :
Lundi 16 février :
En Sorbonne, amphi Cauchy, de 12h à 13h30 : "les lundis de l’Histoire" (3 conférences)
Devant le Panthéon, à 15h : "lecture-marathon" de la Princesse de Clèves
Mardi 17 février :
Place du Panthéon, à 15h : après-midi "université ouverte" avec 3 cours d’histoire de l’art et d’archéologie en public auxquels sont conviés tous les étudiants
En Sorbonne, amphi Cauchy, de 15h30 à 17h : cours sur "la désinformation dans les médias : parallèle avec les Etats-Unis"
A Malesherbes, au grand amphi, de 17h45 à 19h45 : cours ouvert à tous sur le thème "C’est formidable l’économie : il n’y a que des plus, jamais de moins. C’est logique puisque le capital n’a qu’une raison d’être : croître et s’accumuler" (par F.Pichon-Mamère / MCF Economie)
Mercredi 18 février : Organisation de cours dans le quartier latin (au Jardin du Luxembourg, sur la Place de la Sorbonne...)
Jeudi 19 février : Manifestation nationale
Vendredi 20 février : Assemblée générale de l’ISHA à 12h